Les freelances peuvent exercer leurs activités en France avec différents statuts. Ces derniers conditionnent leur protection sociale et leur régime de retraite. En effet, les freelances peuvent se constituer en :
Tous ces choix leur permettent de travailler à leur rythme. Une autre forme juridique est aussi utilisée, il s’agit du portage salarial. Il donne aussi accès à des droits spécifiques.
Les sociétés par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) ou les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL) sont deux options possibles. Vous pouvez aussi retrouver l’EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée) dans cette catégorie.
Dans ces cas, le freelance dépend du régime des travailleurs non-salariés (TNS). Ainsi, il cotise sur la base d’un forfait. Par exemple, à la première année un revenu de 7 000 euros est utilisé pour évaluer sa cotisation. En outre, il ne dépend pas d’une caisse spéciale comme pour les professions libérales. Les entrepreneurs en société unipersonnelle peuvent aussi souscrire à une retraite complémentaire.
L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL), permet de cotiser au régime du réel. À cet effet, le résultat fiscal est utilisé pour calculer ses versements. Les intervenants qui ont opté pour cette solution ont accès à la retraite de base et à la retraite complémentaire.
Par ailleurs, leur niveau de contribution aux différentes caisses peut atteindre la moitié de leur bénéfice. Le point faible de cette option est le paiement de compléments ou les imputations du trop versé. Ces ajustements rendent difficiles les prévisions et planifications du travailleur.
À l’Instar des deux statuts cités plus haut, le micro-entrepreneur profite de la retraite de base et de la retraite complémentaire. Les cotisations dues sont basées sur le chiffre d’affaires obtenu annuellement. Les professions libérales sont rattachées à la Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d'Assurance Vieillesse (Cipav) ; andis que les acteurs de l’industrie ou du commerce sont maintenant au Régime général de la Sécurité sociale (Cnav).
L’une des contraintes liées à ce statut est l’existence d’un plafond de chiffre d’affaires. Lorsqu’il est dépassé, un changement de régime s’impose. En guise d’exemple, les professionnels proposant des services ne doivent pas avoir un revenu supérieur à 72 500 €.
Ce mode d’exploitation est une alliance entre la qualité de freelance et celle de salarié. Il nécessite l’intervention d’une tierce partie qui est la société de portage salarial. De plus, il permet au travailleur indépendant, d’être affilié au régime des salariés. Il peut ainsi cotiser à l’Assurance retraite et au régime complémentaire.
L’intermédiaire de portage se charge du calcul et du prélèvement des versements. Il les déduit directement de la rémunération de son client. Ce dernier bénéficie auprès de lui d’un salaire qui correspond à ses règlements de prestations.
Dans ces différentes situations, le montant perçu en guise de pension fluctue en fonction de la conjoncture. En plus, un nombre de trimestres minimal est prévu pour en bénéficier. Pour plus de détails, consulter Conseils-Service.fr.
En dehors des régimes de retraite, les freelances peuvent se servir de divers leviers pour se couvrir. Ils peuvent utiliser de différents supports d’investissement. Par ailleurs, ils doivent très tôt préparer leur départ à la retraite et profiter du conseil d'un expert.
Les placements comme l’assurance-vie ou les plans d’épargne-retraite offrent une protection. En effet, le souscripteur peut recevoir des primes à vie ou pendant une durée déterminée. Les fonds qui servent à placer l’épargne des indépendants offrent de la sécurité et de la performance. C’est le cas des « euros classiques », des « euros immobiliers », des « euros dynamiques », ou encore des « euros croissance ». Il peut aussi se servir par exemple d'un plan d'épargne retraite populaire (Perp).
Ils sont de bons moyens pour épargner et protéger sa famille. En outre, l’épargnant peut les gérer lui-même ou les confier à une institution spécialisée. D’ailleurs, ils offrent différentes possibilités de sortie (anticipée, partielle ou à terme).
Dès le début de ses activités, le travailleur indépendant doit prévoir sa subsistance après son retrait. Il planifie ainsi un capital dont il disposera au bout de 20, 30 ou 40 ans d’activité. Pour ce faire, il doit évaluer ses dépenses actuelles et ses besoins une fois en inactivité. C’est ainsi qu’il sera en mesure de constituer une manne financière suffisante. Celle-ci est indispensable pour obtenir un patrimoine à même de soutenir son rythme de vie.
En conséquence, il doit :
Une session de formation permet une meilleure préparation et une meilleure gestion de la retraite. Ces avis aident le futur retraité, qui sera ainsi mieux outillé pour gérer ses revenus au cours de sa carrière. De ce fait, il pourra mieux supporter ses charges et s’adonner à d’autres activités plus tard.
La période post-activité peut être difficile si elle n’est pas bien préparée. Les supports d’épargne comme les régimes retraite peuvent ne pas être suffisants. Par conséquent, les épargnants doivent se servir d'autres types de placements.
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