Les données sont issues des statistiques de l’année 2018, l’échantillon retenu compte plus de 2300 annonces publiées par des professionnels en quête du talent idéal. Ce classement illustre les principales tendances de recherche en matière de recrutement freelance. Les annonceurs ont la possibilité de choisir parmi 105 métiers répertoriés.
Comme l’an dernier, le métier de développeur web est le plus prisé par les clients et se classe en tête du podium. Arrive ensuite le métier de rédacteur qui se positionne à la deuxième place du palmarès, toujours sans changement par rapport à l’année dernière. Le métier de graphiste arrive quant à lui à la troisième place cette année, il progresse de 2 places par rapport à la précédente édition.
Si les développeurs sont de très loin les profils les plus recherchés, ils ne sont pas les plus nombreux à s’inscrire sur la plateforme. Lire l'article : Qui sont les freelances en 2019 ?. En effet, les métiers les plus représentés sont les rédacteurs et les graphistes parmi les inscrits en 2018.
Nous avions déjà évoqué le rapport tendu entre l’offre et la demande de compétences freelance concernant les métiers du code, avec une réelle difficulté pour les clients à trouver des profils techniques. Qu’il s’agisse du métier de développeur web, front-end, back-end ou mobile, cette tendance se confirme cette année.
A noter, la présence des développeurs mobile à la dixième place du classement, qui illustre le besoin de talents dédiés au développement d’applications natives (sous Android ou iOS) ou d’adaptation de sites web pour les rendre « responsive ». Ici, le métier en tant que tel est moins important que la technologie de prédilection du freelance.
De plus en plus de freelances décident de compléter leur parcours professionnel par des formations leur permettant d’ajouter des cordes à leur arc. Ils sont nombreux à faire évoluer leur profil et leur offre, en fonction de la demande et des opportunités, d’où l’émergence de profils hybrides, combinant parfois des métiers a priori antagonistes.
Avec de l’auto-formation, les web designers ne se limitent plus à création de maquettes graphiques, ils ont tendance à manipuler du code, en intégration et même en pur développement. Cela leur permet de d'engranger des ventes additionnelles, et de proposer des services de création de site de bout en bout (du design à la programmation).
Selon la même logique de « couteau suisse digital » et poussés par l’essor de l’inbound marketing, les community managers s’orientent volontiers vers les activités de création de contenus : rédaction, création d’infographies, de présentations, etc. afin de proposer des stratégies éditoriales complètes, pas seulement à destination des réseaux sociaux.
Si vous souhaitez vous reconvertir ou compléter votre parcours, n’hésitez pas à consulter des sites spécialisés dans la formation, pour vous faire une idée des compétences requises et des réalités que recouvrent les intitulés (parfois peu explicites). Les fiches métiers de Cegos peuvent vous orienter sur certains métiers du digital (traffic manager, UX designer, social media manager, etc.).
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