Qui sont les freelances en 2019 ? Infographie

Il y a 5 années


404Works publie aujourd’hui les résultats de son étude sur les freelances en 2019. L’étude porte sur tous les membres qui ont rejoint 404Works en 2018. L’infographie résume le profil type du travailleur freelance, son niveau d’expérience et d'études, son statut juridique. Les métiers les plus représentés et les secteurs d’activité préférés des freelances sont également abordés.

Infographie étude freelance 2019

Étude freelance 2019 - Infographie

Les enseignements de l’étude sont à mettre en perspective avec les données obtenues lors de la précédente édition, publiée l’an dernier : Étude sur les freelances en 2018. La méthodologie reste inchangée : les données sont recueillies auprès d’un échantillon composé des freelances inscrits sur 404Works en 2018, tandis que l’étude publiée en février 2018 portait sur les données de l’année 2017.

Les inscriptions sur la plateforme ont presque doublé entre 2017 et 2018. L’année 2018 compte 15 874 nouveaux freelances, contre 8 345 sur l’année 2017, ce qui représente une progression de +190%. Le nombre d’inscrits cumulé depuis le lancement de 404Works s’élève aujourd’hui à 49 600 membres.

Le rapport homme / femme chez les freelances s’équilibre légèrement cette année avec 52% d’hommes et 48% de femmes (contre respectivement 54% et 46% l’année dernière).

La tranche d’âge la plus représentée chez les indépendants est toujours la tranche de 25 à 35 ans (44% en 2018) mais elle diminue légèrement par rapport à l’an dernier (46% en 2017). La tranche de 18 à 25 ans arrive en deuxième position, elle augmente légèrement, passant de 22% en 2017 à 24% en 2018. Les freelances de 35 à 45 ans représentent le troisième groupe (19% en 2018, 20% en 2017), suivis par les 45 - 55 ans (10% cette année, 9% l’an dernier) et les freelances de plus de 55 ans (3%, stable entre 2017 et 2018).

Le niveau d’expérience le plus courant chez les freelances se situe entre 3 et 5 ans d’expérience (niveau « confirmé », 31%). Les « experts » (entre 5 et 10 ans d’expérience) arrivent ensuite (25%), suivis de près par les freelances « avancés » (entre un an et 3 ans d’expérience, 23%). Les « juniors », avec moins d’un an d’expérience occupent la quatrième place (15%), et sont plus nombreux que les « experts absolus », totalisant plus de 10 ans d’expérience (6%). A noter : entre les freelances inscrits en 2017 et 2018, on observe un léger glissement vers des profils moins expérimentés. Ainsi, les profils confirmés régressent de 4 points et les experts perdent 1 point, tandis que les profils juniors et avancés progressent respectivement de 1 et 2 points.

Le métier de rédacteur est désormais le plus représenté dans l’annuaire des freelances alors que les graphistes étaient les plus nombreux l’année dernière. Les développeurs web occupent toujours la troisième place du podium. Le métier de monteur arrive cette année à la quatrième place du classement (alors qu’il n’était qu’à la neuvième place l’an dernier), suivi des traducteurs (qui passent de la douzième à la cinquième place) et des photographes (qui passent de la dixième à la sixième place). Enfin, les profils de community managers freelances perdent une place, ils arrivent en septième position cette année.

Le télétravail progresse d’un point par rapport à l’an dernier : 66% des freelances inscrits en 2018 indiquent travailler à distance, contre 65% pour les inscrits de l’année précédente. Les freelances qui se déplacent pour travailler chez le client sont ainsi un peu moins nombreux (34% cette année contre 35% l’an dernier).

Le choix du statut juridique est stable d’une année sur l’autre : la proportion des différents statuts reste inchangée, au profit de la micro-entreprise qui attire toujours 75% des freelances (en progression d’un point par rapport à l’année dernière). L’entreprise individuelle (EI) arrive loin derrière (12%), suivie par les autres formes juridiques : société (8%) et le portage salarial (5%).

Le classement des villes est lui aussi stable d’une année sur l’autre. Paris arrive largement en tête des villes de freelances. Lyon, Toulouse, Bordeaux et Marseille complètent le top 5, sans changement par rapport aux statistiques de l’an dernier.

Parmi les secteurs d’activité privilégiés par les indépendants, les arts et la culture arrivent désormais en tête du classement (ces secteurs occupaient la deuxième place l’an dernier), suivis par la communication visuelle et le design (qui étaient en tête l’année dernière). La troisième place est toujours occupée par le secteur Internet et télécommunications. Le secteur des médias progresse d’une place pour arriver à la quatrième position (il était cinquième l’année dernière) et l’informatique ferme la marche de ce top 5 (il perd une place).

Le niveau d’étude des freelances est relativement stable d’une année sur l’autre. A noter toutefois, le relatif déclin des profils les plus diplômés (37% cette année pour les diplômés d’un Master, DESS, DEA ou Doctorat, contre 40% l’année dernière) au profit de profils moins diplômés. Le niveau Licence, Maitrise, M1 reste cependant équivalent et représente 37% des inscrits. Le niveau Deug, BTS, DUT (bac +2) passe de 15% à 16%. En 2018, la plateforme compte 10% de freelances qu’on peut qualifier d’autodidactes (niveau bac ou inférieur, donc sans spécialisation). Ce chiffre progresse de 2 points par rapport à l’année précédente.

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation des cookies (et des pancakes).

Fermer

180 freelances en ligne actuellement. Voir les profils connectés

Fermer