Alors que les freelances sont encore durement touchés par la crise, certains d’entre eux s’interrogent sur leur avenir. En effet, de nombreux projets ont été annulés du fait de la mise en pause de l’économie. Résultats : des recettes qui diminuent et une angoisse qui pèse sur les prochains mois. Vais-je réussir à retrouver le même niveau de revenu qu’avant la crise, et quand ?
Si certains travailleurs indépendants décident de baisser les bras pour s’orienter vers la recherche d’un emploi salarié, d’autres lorgnent sur un statut prometteur, permettant de continuer le freelancing, mais d’une autre façon : le portage salarial. Explications.
Le portage salarial s’est avéré, pendant la crise sanitaire, être le statut le plus protecteur pour les freelances qui ont subi de plein fouet la mise à l’arrêt de l’économie. Droit au chômage, retraite, sécurité sociale, etc. Les droits et avantages de l’indépendant en portage salarial sont en effet exactement les mêmes que pour les salariés en entreprise.
En cette période de crise, le dispositif de chômage partiel était par exemple accessible aux salariés portés, leur permettant ainsi de maintenir un revenu minimum. En revanche, pour les freelances en micro-entreprise, aucun dispositif de remplacement n’a été prévu, seule une aide de 1500 euros était possible (sous réserve de justifier d’une perte de plus de 50% de son chiffre d’affaires par rapport à l’année dernière). De quoi y réfléchir à deux fois avant de se lancer dans la création d’une société pour travailler en Freelance.
Mais les avantages du portage salarial ne s’arrêtent pas là. Ce statut permet de bénéficier d’une gestion simplifiée pour se concentrer exclusivement sur son métier, plutôt que sur des tâches administratives.
Pas de société à créer, pas de comptable à payer… Le statut de porté salarié permet de simplifier la gestion de son activité d’indépendant en bénéficiant de l’appui d’une société portage, tout en gardant la main sur le choix de ses missions. C’est en quelque sorte « le meilleur des deux mondes » que l’on peut combiner en étant en portage salarial.
Au cœur du dispositif : la société de portage. C’est elle qui vous salarie et qui facture vos clients. Bien sûr, elle se rémunère au passage en frais de gestion. Les taux varient généralement entre 5% et 10%, sachez qu’ils ont tendance à baisser. Nous vous conseillons de vous rapprocher de quelques sociétés de portage et de comparer leurs offres.
Pour aller plus loin : essayez le simulateur mis à disposition par notre partenaire Cegelem, afin de mieux comprendre le calcul de votre salaire.
En résumé, si le freelancing vous tente ou que vous êtes déjà indépendant mais que vous souhaitez bénéficier d’une protection sociale équivalente à celle d’un salarié et que vous préférez vous délester des tâches administratives pour vous concentrer sur votre activité et étoffer votre réseau, le portage salarial est sûrement fait pour vous !
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