J’ai débuté mon activité sous le statut d’auto-entrepreneur, il y a un peu plus d’un an maintenant. Je suis ce qu’on pourrait appeler un autodidacte et un « touche à tout ». Après des études d’abord littéraires puis scientifiques, je me suis retrouvé un peu par hasard dans le monde du Web, tant par curiosité que parce que l’opportunité se présentait.
J’ai alors peu à peu appris ce qui est maintenant mon métier. Aujourd’hui j’apprends encore chaque jour, et cela me passionne toujours autant. Mes clients me demandent des choses assez variées, cela va de la réalisation de chartes graphiques à la maintenance web, en passant par du développement de logiciels ou de la mise en page de gros documents.
Les conditions d’adhésion au régime auto-entrepreneurial en tant que profession libérale étaient alors vraiment avantageuses, notamment grâce à l’ACCRE, à savoir un investissement financier quasi nul et une charge administrative réduite à son minimum. Alors je me suis lancé.
Je suis quelqu’un qui aime apprendre, essayer, et inventer. Je pense que j’aurais aussi bien pu être factotum ou quelque chose dans ce goût là. Dans mon activité, je ne fais presque jamais la même chose, et lorsque ça m’arrive, je ne le fais jamais deux fois de la même façon. En plus, le domaine du web est, par essence, en constante évolution. Pas vraiment de quoi s’ennuyer !
Dès les jours qui ont suivi mon inscription en tant qu’auto-entrepreneur, et jusqu’à la semaine dernière, j’ai reçu une petite collection de demandes de stages que je n’ai pu honorer, faute de moyens et de tâches à confier à ces pauvres stagiaires… Je me suis toujours dit qu’un jour j’accepterais, histoire de ne plus avoir à me déplacer jusqu’à la cafetière…
Je dois avouer que je n’ai jamais été un grand fan du travail au bureau, surtout depuis qu’il faut fumer dehors ! Et puis c’est une vraie chance, je peux travailler depuis n’importe où dans le monde dès l’instant que j’ai un accès internet, une chaise et du café.
Professionnellement, je crois que je suis plus productif en travaillant à domicile, sans contraintes horaires. Je ne suis pas certain que ce soit le cas de tout le monde, il faut avoir envie de se lever chaque matin, et résister à la tentation de passer la journée sur Facebook. Personnellement, ça ne me pose pas trop de problèmes, bien sûr il y a des jours où on n’a pas envie, mais je suis plutôt du genre « bourreau de travail » (par nature, pas par principe).
Et puis, dans une certaine mesure, on peut choisir les projets sur lesquels on a envie de travailler ou non.
Je ne suis pas forcément au courant de l’actualité concernant le statut de freelance, mais ce que je remarque, c’est qu’il y a beaucoup de changements au niveau juridique/administratif, ne serait-ce que sur l’année dernière.Je crois que tout cela a besoin d’être longuement réfléchi afin d’aboutir à un statut qui puisse offrir aux freelances un cadre stable et intéressant.
Concernant l’avenir du freelancing, là non plus je n’ai pas réellement d’avis, si ce n’est que je le pense prometteur à condition qu’il ne soit pas synonyme de précarité. Encore une fois, je fais partie des privilégiés, cette année je ne paie toujours que 12% de charges, il serait donc assez inapproprié que je me plaigne.
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